Partir Vivre en Famille en Croatie : Témoignage

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Emilie, maman expatriée dans un village en Croatie (photo personnelle)

Rencontre avec Emilie, installée en famille en Croatie

Emilie est maman expatriée de deux enfants, un garçon de 9 ans et une fille de 4 ans. Toute la famille est partie en expatriation en Croatie dans le village où ils sont venus de nombreuses fois en vacances ! Du rêve à la réalité… ils ont pris la décision de tout quitter en France il y a 4 ans ½ pour vivre dans un petit village typique et authentique sur la côte dalmate. « On est venu pour le soleil, la mer, les îles et un autre rythme de vie. »

Emilie a créé son site internet dédié aux parents expatriés. Elle nous livre aujourd’hui son expérience et ses conseils pour s’installer à l’étranger en famille et nous parle de la Croatie, son pays d’adoption, pour le moment…


Bonjour Emilie, tu es actuellement expatriée en Croatie, as-tu déjà vécu à l’étranger auparavant?

Non jamais, j’étais même plutôt du genre casanière, super bien chez moi dans les Alpes et dans ma maison car assez peureuse. Mais j’ai toujours eu le rêve secret de partir vivre à l’étranger et un jour j’ai écouté ma petite voix intérieure, j’ai tout plaqué du jour ou lendemain ou presque et on est parti et je ne regrette rien. Je me suis révélée, je suis plus en phase avec mon moi profond. Les enfants s’épanouissent dans cette vie à l’étranger, ils sont plus ouverts d’esprit, apprennent les langues avec une facilité déconcertante et rien que ça c’est énorme pour leur avenir !


Et toi, parles-tu plusieurs langues?

Le français est ma langue maternelle, j’ai en anglais un niveau scolaire et en croate les rudiments pour me débrouiller. Je regrette de ne pouvoir apprendre plus la langue de ce pays que j’aime tant mais je suis freelance et être à son compte demande beaucoup de temps, faire en sorte que ma petite entreprise roule à 3000% c’est ma priorité car elle m’offre d’excellentes conditions de vie.


Tu nous as dit que tu travaillais en freelance. Peux-tu nous en dire plus sur ta casquette d’entrepreneure?

 En partant à l’étranger j’ai démissionné, j’ai renoncé à ce super et confortable CDI, à mes plus de 10 ans de fidélité dans cette boîte qui m’a vue arriver jeune diplômée et aux avantages liés à ce contrat. Je suis restée dans la com, secteur que j’adore mais j’ai voulu renouer avec mes premières amours : l’écriture. Aujourd’hui je suis rédactrice web SEO freelance, j’ai mes propres clients, ma réussite ne tient qu’à moi, c’est très valorisant même si c’est plus risqué que le salariat, mais j’ai aussi plus de liberté et cela compte beaucoup.

J’ai créé le site Les Petits Expats, au départ un blog où je partageais ma nouvelle vie de maman expatriée et c’est ensuite devenu un site d’information pour les parents expatriés et futurs expats. Et par la force des choses c’est aussi devenu la vitrine de mon savoir-faire en matière d’écriture web et de prestation de référencement naturel par le biais de mes services de rédaction web . Et ça c’est génial : quand la passion permet d’être au carrefour de la vie pro et perso, c’est une belle synergie je trouve.


Pourquoi avoir choisi la Croatie pour t’expatrier ?

J’en suis tombée amoureuse il y a 10 ans, j’ai découvert le village où nous vivons lorsque l’agence de com m’y a envoyée pour découvrir l’éco-resort pour lequel je devais faire les relations presse. A l’époque j’étais attachée de presse. On y est revenu ensuite en vacances l’année suivante et puis encore l’année d’après et ainsi de suite pendant 8 ans. Un coup de coeur ! Et lors du dernier séjour, je ne voulais plus en partir, je pleurais toutes les larmes de mon corps à l’idée de rentrer chez moi… La décision était prise au fond de moi, il ne me restait plus qu’à y faire face, l’accepter, l’envisager vraiment, l’annoncer à la famille et à ma patronne ! C’est presque inexplicable, je me suis sentie happée, aspirée par ce pays, ces paysages, j’ai sentie au fond de moi que ma place était là et que la prochaine partie de ma vie devait s’y dérouler.



Partir vivre à l’étranger en famille

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Expatriation en Croatie avec les enfants : la vie au grand air (photo personnelle)

Comment avez-vous abordé la question du départ à l’étranger avec vos enfants ? As-tu des astuces pour les parents qui voudraient se lancer dans un projet de vie à l’étranger mais n’osent pas par crainte de chambouler leurs enfants ?

C’est en effet une question importante car partir vivre à l’étranger c’est un déracinement pour tous, un changement énorme et pour l’enfant qui grandit et se construit dans la stabilité ça peut faire peur. Mais en réalité, toute situation inconnue fait peur : la 1ère rentrée scolaire, changer d’école ou de classe, etc. Ce qui est important c’est de parler, contextualiser et expliquer ce qui va se passer et de façon chronologique pour que l’enfant comprenne bien chaque étape et ce qu’elle comporte.

L’autre conseil serait de positiver l’aventure : quel enfant voudrait tout quitter si c’est pour moins bien ? Mettre l’accent sur les événements qui vont suivre et sous l’angle positif c’est essentiel. Expliquer que ce qui est différent n’est pas moins bien, c’est juste autre chose et cet autre chose pourrait bien lui plaire aussi ! Mettez en avant ce qu’il aime et ce qu’il retrouvera là-bas, ou ce qu’il rêvait de faire et qu’il pourra enfin réaliser dans ce pays (exemple : voir la plus grande équipe de basket américaine jouer en vrai, approcher les kangourous et les koalas si vous partez en Australie, porter un vrai sombrero au Mexique, participer au plus grand et célèbre carnaval du monde si vous vous apprêtez à partir pour le Brésil, etc !).

Dites-lui aussi que c’est normal d’avoir peur, que les parents eux aussi peuvent avoir des tas de questions ou des angoisses car cela va être nouveau mais que le plus important c’est d’être tous ensemble parce que l’on s’aime et que l’on sera toujours là les uns pour les autres même quand on aura des petits coups de moins bien.

Pour l’enfant cela peut être rassurant aussi de savoir qu’il y a d’autres français là où vous allez vous installer. Les groupes Facebook permettent de créer des liens avant, d’échanger et de se rencontrer par Skype avant de se voir en vrai. Enfin, quand cela est possible, je trouve que c’est idéal de pouvoir partir avant en vacances sur place, car cela apaise bien souvent des petites angoisses : on visite la ville, le quartier, on va voir l’école, peut-être même le logement que l’on aura. Ça rend les choses plus concrète et ça évite l’effet « choc/débarquement du jour au lendemain ».

Quand on a annoncé cela à notre petit de 4 ans ½, il était assez partant à l’idée de voyager et d’aller voir ailleurs. Petit j’ai l’impression que c’est plus facile, car il n’ont pas conscience de tout et l’essentiel à cet âge là c’est surtout la sécurité qu’offre la présence des parents. Donc on a expliqué avec des mots simples qu’on allait changer de maison, que la nouvelle serait plus loin de papi et mamie, mais que nous 3 on resterait toujours ensemble, qu’on allait habiter vers la plage pour aller à la mer se promener ou se baigner tous les jours, qu’on irait en vacances en France revoir la famille et qu’eux aussi viendraient nous voir. Ce changement était finalement assez rassurant pour lui.


Comment avez-vous annoncé votre départ à l’étranger à votre famille ? Avez-vous été surpris par certaines réactions ?

Emilie dans sa ville natale, Annecy (photo personnelle)

Cela a certainement été la partie la moins simple car avec la famille l’affect rentre en compte contrairement avec la vie pro. Ce qui m’inquiétait le plus c’était la réaction de mes parents et de ma grand-mère. Mes parents parce qu’ils étaient à 1000 km d’imaginer mon envie de partir à l’étranger. J’ai toujours été très attachée à ma famille, j’ai toujours rassemblé les cousins et cousines pour les fêtes, je n’ai jamais manqué une seule réunion familiale. Petite je disais même que je voulais être présentatrice météo pour rentrer voir mes parents après le travail et passer le plus de temps possible avec eux ! Vous imaginez le choc pour eux… Comme le petit poucet, j’ai déposé quelques petits cailloux comme autant d’indices aux fils de nos échanges et discussions pour préparer le terrain. Ils ont tout doucement compris que j’avais envie de voir ailleurs, d’envisager une autre façon de vivre. C’était très loin de leur standard, ils ont eu beaucoup de mal à comprendre, ils étaient très inquiets surtout car pour eux la Croatie était un de ces pays de l’Est où le niveau de vie est bas, où règne la pauvreté et un pays tout juste sorti de la guerre. Mais ils ont compris et accepté mon choix, car j’ai expliqué, argumenté. Le plus dur pour eux était de savoir que j’allais accoucher à l’étranger et qu’ils ne verraient pas leur petite fille dès ses premiers souffles de vie. Le jour du départ, ça a été un déchirement. Ma maman nous a retrouvés à l’entrée de l’autoroute pour un dernier au revoir, mon papa a préféré ne pas venir, je crois qu’avec le recul, c’était trop dur pour lui et il m’en voulait. Aujourd’hui, ils sont pleinement heureux pour nous, ils nous voient tous épanouis et ils adorent venir ici, la Croatie rappelle même la Sicile à mon papa, ce pays où il est né mais où il n’a pas grandi. On a tous les deux immigrés quelque part…

Des mauvaises langues et des critiques, oui bien sûr il y en a eu. Mais ce choix de vie, nous appartenait, nous l’avons fait pour nous et nous en connaissions les raisons et la finalité, on était en paix avec nous-mêmes. Beaucoup ont parié sur notre retour dans l’année de notre départ, nous avons prouvé qu’ils avaient tort. Nous avons lu la jalousie sur leur visage dans leur discours, mais qu’importe, seule notre vie, seule notre famille compte.


On pense souvent aux grands-parents qui ne peuvent pas toujours faire le voyage pour venir nous voir ou on culpabilise parfois que nos enfants ne puissent pas grandir proche de la famille.

Comment gardez-vous le contact et les liens avec vos proches restés dans votre pays natal ?

Ma grand-mère était profondément triste de nous voir partir, je crois qu’elle a vécu cela comme un abandon et moralement ça a été très dur d’assumer cela. Mais le temps referme les blessures. On s’appelle une fois par semaine par Skype, elle est devenue une arrière grand-mère connectée ! Je lui envoie des photos avec Skype et Fizzer, elle s’est fait un mur entier dans sa cuisine avec chaque carte postale personnalisée envoyée.

Et quand on rentre en France, croyez-moi c’est la fête. On a tous compris l’importance des liens familiaux et de l’amour qui nous unit même à 1200 km de distance. Et ça, c’est juste fantastique. On est plus fort, plus unis, plus proche aussi malgré la distance et cela, bien plus que quand on habitait à 30 km les uns des autres !

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Retrouvailles en famille en expatriation (Crédit photo : Emilie)

Le changement d’école et une langue locale différente sont souvent des freins à une expatriation en famille.

Pourrais-tu nous en dire plus sur votre expérience ? Vos enfants apprennent-ils le croate ? Comment les amènes-tu à connaître ton pays d’origine ?

Ce qui est sûr c’est qu’on peut en faire un problème. En réalité ça ne l’est pas car tout s’apprend et à n’importe quel âge. Ce qu’il faut savoir c’est que plus ils sont petits plus c’est facile pour les enfants surtout au niveau des langues et de l’adaptation. Ce sont des éponges incroyables !

Si vous avez le choix et que vous allez rester plusieurs années, l’école locale offre l’avantage d’apprendre la langue du pays au contact d’autres enfants. C’est assez ludique et naturel, l’enfant est immergé et pleinement acteur de cet apprentissage linguistique, c’est top. Pour mon fils, et en toute transparence, le 1er mois à l’école a été catastrophique : il pleurait lorsqu’on l’y déposait, il ne lâchait pas mon bras, j’étais défaite moralement, je pleurais moi aussi du coup , mais qui ne serait pas paniqué dans un tel contexte ? Il n’avait aucune base. Mais il a appris, tous les spécialistes s’entendent d’ailleurs à dire qu’il faut 21 jours au cerveau pour changer une habitude et faire en sorte quelle devienne normale et réflexe ! Le second mois, il ne s’exprimait que très peu mais écoutait et jouait avec les enfants à la récré et disait qu’il était content, et le troisième il était comme un poisson dans l’eau et s’exprimait en collant des mots mais sans faire de phrases. Aujourd’hui, après 4 ans, il est quasiment bilingue !


Ton site internet Les Petits Expats est une mine d’informations pour les parents vivant à l’étranger.

Quels livres / quelles ressources en particulier recommanderais-tu pour les parents et pour les enfants qui s’apprêtent à partir vivre à l’étranger ?

J’ai créé tout spécialement un magazine gratuit numérique qui porte le nom du site LES PETITS EXPATS/LE MAG et le 1er numéro est un dossier spécial DÉPART EN EXPATRIATION : ce sont 48 pages de conseils et témoignages de parents expatriés et pro de l’expatriation (coach et psychologues). L’emag est gratuit et facilement téléchargeable sur PC. Son succès est tel que je suis en train de voir pour développer une version papier et d’autres numéros thématiques.

Pour les enfants et pour préparer le départ, la collection « Globe-trotters, même pas peur » est juste géniale. J’ai d’ailleurs écrit la préface du tome 1 qui s’intitule « C’est parti on déménage ». Et pour les adolescents, il y a « Journal d’une ado expatriée » : j’en parle également sur le site, il fait partie des livres sélectionnés pour les enfants et pour parler de l’expatriation.

Des auteurs m’ont récemment contacté et d’autres albums jeunesse viendront bientôt compléter cette sélection indispensable.

Du côté des parents, il y a « I’m a Citizen of the world » il existe en anglais mais aussi en français, je le trouve formidable car la coach qui l’a écrit donne vraiment des éléments concrets et des petits exercices à faire en famille pour se préparer psychologiquement.


Dis, c’est comment d’être expatrié en Croatie ?

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Le drapeau croate (Crédit photo : Emilie)

Si tu n’y étais pas allée, tu n’aurais jamais…

su de quoi j’étais capable, ni imaginé pouvoir vivre loin des miens et de mes racines.

Ce qui te décourage parfois, c’est…

la lenteur administrative, la corruption qui reste assez présente

Ce qui te redonne la pêche, c’est…

 les paysages et le fait que la nature soit hyper préservée, le fait que nous puissions chaque jour être au bord de la mer, c’est relaxant, reposant et inspirant

Ce qui te paraît facile à vivre, c’est…

la vie en général. Ici les gens ne sont pas stressés, le stress ils ne connaissent pas, ils prennent leur temps pour tout !

Un challenge à relever?

Devenir une famille nomade digitale, c’est déjà dans les cartons ou plutôt dans notre esprit depuis quelques mois

J’arrive demain, tu m’emmènes où en premier?

Aux îles Kornati, c’est juste un petit paradis sur terre. Ici ils disent que Dieu avait déposé dans cailloux dans la mer et qu’il se chargerait ensuite de les ranger mais il a trouvé cela si incroyablement beau, qu’il a préféré les laisser. Les eaux y sont turquoises et cristallines, il y a des centaines d’îles et d’îlots, des petites cabanes dites Robinson avec panneaux photovoltaïques pour vivre quelques jours ou semaines en toute autonomie. On se croirait au bout du monde !

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Les îles Kornati (Crédit photo : Emilie)

Un conseil avant de venir en Croatie ?

Préparez-vous à être surpris par les beautés croates, n’oubliez pas votre bonne humeur et votre maillot de bain !

Ton endroit nature préféré, c’est…

toute la côte croate, elle recèle de plages et criques secrètes, de plages de galets aux eaux transparentes et de nuances de bleu incroyables !

Une spécialité culinaire?

 Ici la gastronomie est simple, on cuisine les produits bruts. La tradition c’est le cochon à la broche accompagnée de la salade de choux. On mange aussi beaucoup les tomates en salade avec des oignons crus.



La grande aventure de l’expatriation

Un cliché d’expat’?

On fait rien de sa journée ! Je suis autoentrepreneur et je bosse 5 jours/7 voire plus et j’enchaîne les heures, mais quand je suis libre je profite à fond et je suis dans un endroit paradisiaque, en tout cas qui l’est pour moi.

Ta plus belle rencontre

Elles sont toutes magnifiques mais la plus surprenante c’est celle avec la famille Labbé, famille française qui a tout quitté, tout vendu pour ne garder que l’essentiel qui tient dans 4 sacs à dos, 1 pour chaque membre de la famille. Ils vivent une sorte d’expatriation en mode accélérée. J’ai eu la chance de les rencontrer dans le village croate où je vis car ils voulaient découvrir la Croatie. On s’est côtoyé 3 mois parents et enfants et ça a été formidable. J’ai réalisé une belle interview d’eux dans le 1er numéro LES PETITS EXPATS/LE  MAG . C’est un témoignage très inspirant que je conseille à tous.

Si tu pouvais donner un conseil à quelqu’un qui veut se lancer dans l’aventure de l’expatriation, ce serait…

de lire LES PETITS EXPATS/LE MAG😊 ! Il est truffé de bons conseils, de tips et d’astuces pour se préparer psychologiquement. Il y a même une check-list valise d’expatriation pour les enfants. Pourquoi ? Parce qu’on est souvent dans la logistique et l’administratif et c’est bien normal, mais ce serait une erreur de laisser de côté le volet psychologique de cette aventure.

Dans ton kit de survie, il y a….

ma famille, skype, du chocolat, des livres en français, des câlins et les îles croates. Quand j’ai un coup de moins bien, on sort au bord de la mer, on respire l’air marin, on s’enivre de la beauté du paysage que l’on a en face de nous et généralement on rentre et on cuisine un truc au chocolat !

Un livre à prendre dans ses bagages ?

 Kilomètre Zéro : le chemin du bonheur, c’est le livre que je suis en train de lire et qui explique que l’on a toujours le choix entre la peur (l’égo) et l’amour (la petite voix intérieure). On se trouve toujours des excuses ou raisons pour se dire que c’est compliqué ou pas le moment de partir, mais c’est parce qu’on laisse la peur, nos habitudes et les réflexes que nous a inculqués la société nous empêcher d’aller plus loin. Choisir l’amour, c’est s’écouter, être en phase avec soi-même, ses envies et besoins et comme disait Mandela, « ça semble toujours impossible jusqu’à ce qu’on le fasse ».

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Plages secrètes de Croatie (Crédit photo : Emilie)

Le « Portrait chinois de Proust » d’Emilie !

  • Ton idée du bonheur : c’est ma vie d’aujourd’hui mais en mieux >> travailler et voyager, pourquoi se fixer à un seul pays ? Je veux découvrir les richesses et beautés du monde après avoir découvert la Croatie et ses pays voisins lors de courts séjours
  • Ton mot préféré : Chocolat
  • Ton occupation feel good : la lecture en pleine nature ou une balade en famille au bord de la mer
  • Ton plat préféré : en Croatie le petit cochon à la broche et sa salade de choux, en France : la raclette !
  • La prochaine chose que tu veux cocher sur ta bucket listdevenir nomade digitale
  • Ta lecture en cours : Kilomètre zéro : le chemin du bonheur (roman de Maud Ankaoua)

Et vous, jusqu’où irez-vous pour sauver une amie ? Maëlle, directrice financière d’une start-up en pleine expansion, vit le rythme effréné de ses journées ; sa vie se résume au travail, au luxe et à sa salle de sport. Ses rêves… quels rêves ? Cette vie bien rodée ne lui en laisse pas la place ; jusqu’au jour où sa meilleure amie, Romane, lui demande un immense service. Question de vie ou de mort. Maëlle, sceptique, accepte la mission malgré elle. Elle rejoint le Népal, où l’ascension des Annapurnas sera un véritable parcours initiatique. Quand la jeune femme prend conscience que la réalité n’est peut-être pas celle que l’on a toujours voulu lui faire croire… c’est sa propre quête qui commence. C’est au cours d’expériences et de rencontres bouleversantes que Maëlle va apprendre les secrets du bonheur profond et transformer sa vie. Mais réussira-t-elle à sauver son amie ? (Editions Eyrolles, 2017)

  • Ton plus beau souvenir de voyage :  la première fois que j’ai pris l’avion, je devais avoir 22 ans
  • Ta fleur préférée : la pivoine mais on n’en trouve pas ici
  • Ton animal totem : bonne question ah ah !
  • Ton moment créatif : quand je cuisine ou que je me mets devant une machine à coudre
  • Ta destination de rêve : pourquoi choisir… le monde tout entier !
  • Ta musique motivanteoh la la j’adore autant écouter autant LP que France Gall, on est à des années lumières avec ces 2 styles !!!
  • Ton moment de gloire : justement quand j’ai annoncé à mon précédent employeur que je partais vivre à l’étranger, elle me croyait incapable de démissionner…
  • Ta devise : Fais de chaque jour une fête, apprécie chaque petit bonheur au quotidien et j’adore celle-ci aussi d’Henry James « il est temps de vivre la vie que tu t’es imaginée ».

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Merci beaucoup à toi Emilie d’avoir pris le temps de répondre en toute sincérité à cette multitude de questions sur l’expatriation en famille et sur ton expérience de la vie en Croatie. Si vous souhaitez retrouver Emilie, rejoignez-la sur son site dédié à l’expatriation en famille et sur Facebook et Instagram.

Si comme d’autres expats vous aussi, vous souhaitez partager votre expérience de vie en expatriation, envoyez-moi un message !


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Ma passion de la découverte m'a donné envie de partir vivre dans différents pays. De retour en France, je continue d'explorer le monde en famille. Allons à la rencontre de notre si belle planète et des autres - l'esprit ouvert et bienveillant!

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