Vivre au BRÉSIL et au MEXIQUE par Lili Plume, auteure expat’

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Préparez-vous à ensoleiller votre journée dans la samba et la bonne humeur ! Lili Plume, l’auteure de Et si on partait au Brésil, ma chérie? répond à toutes mes questions sur son parcours d’expat’. Elle nous parle de son expatriation au Brésil et nous dévoile pour la première fois des anecdotes de sa vie au Mexique, où elle est installée actuellement avec son mari et ses deux enfants. Elle y écrit le tome 2 de ses aventures ! Cette interview riche en couleurs est ponctuée de quelques illustrations de la talentueuse Georgia Noël Wolinski, aimablement fournies par Lili Plume. Un duo coup de coeur !

Faisons les présentations…

Comment t’appelles-tu?

Lili Plume. C’est, depuis le début de mes tribulations d’expatriée, mon pseudo de blogueuse et d’auteure.

Ta tranche d’âge ou ton âge :

41 ans !

Tu es expatriée en solo, en couple ou en famille ?

En famille ! Je suis mariée et j’ai deux garçons de 3 et 9 ans.

Parles-tu plusieurs langues?

Cinq langues ! Le français, l’anglais, le portugais, l’espagnol et il y a très longtemps, l’allemand.

Couverture du livre (Illustration de Georgia Noël Wolinski)

Où as-tu vécu en expat’ et pendant combien de temps?

Mexique

Je vis à San Luis Potosi au Mexique depuis deux ans !

Brésil

J’ai vécu au Brésil pendant trois ans à São José dos Campos, une ville à une heure et quart de São Paulo.

Que fais-tu dans ces pays?

Georgia Noël Wolinski, illustratrice
Georgia Noël Wolinski, illustratrice de Et si on partait au Brésil, ma chérie! écrit par Lili Plume

J’ai dans un premier temps donné des cours de français, l’activité la plus courante au Brésil pour les femmes d’expatrié. Mais ayant derrière moi quinze ans d’enseignement à l’école primaire, j’ai vite ressenti le besoin de faire autre chose de mon temps de libre. Comme je racontais régulièrement, depuis mon arrivée dans le pays, mon quotidien sur Facebook à mes proches, ces derniers se sont mis à me répéter : « C’est drôle vraiment ! Il t’en est tellement arrivé ! Tu devrais écrire un livre ! » Et c’est donc ce que je me suis mise à faire. Quatre ans plus tard, au Mexique, j’ai terminé la rédaction de mon récit autobiographique (légèrement romancé) « Et si on partait vivre au Brésil, ma chérie ? ». Il a été illustré par Georgia Noël Wolinski, (la petite fille du fameux Georges Wolinski). Elle m’a contactée un jour sur mon blog et de notre coopération sont nées 16 magnifiques illustrations dont la première et quatrième de couverture, toutes deux très colorées et qui attirent l’œil ! Depuis sa sortie en janvier 2018, il connaît déjà un joli succès ! Nous sommes toutes les deux très fières de notre bébé ! D’autant que notre histoire de femmes expatriées est particulière. Elle vit au Brésil, moi au Mexique et on ne s’est jamais rencontrées en dehors de Skype. Cela se fera j’espère un jour !

À la sortie de ce livre, j’ai décidé de faire une pause écriture et j’ai suivi une formation de coaching en ligne. Aujourd’hui, j’attends mon diplôme et je me suis enfin mise à la rédaction de mon deuxième tome : « Et si on partait vivre au Mexique, ma chérie ? » Cinquante pages de notes à reprendre ! Tout ce que j’ai griffonné à droite et à gauche depuis notre arrivée au Mexique. Auteure, un travail à plein temps !

Dis, c’est comment d’être expatriée dans ces pays?

Être expatriée au Brésil et au Mexique, c’est agréable pour certaines mêmes raisons. Les autochtones sont adorables et le climat chaud dans l’ensemble. Dans les deux cas, on découvre une culture incroyable et des richesses naturelles (surtout pour le Brésil) et architecturales (surtout pour le Mexique) impressionnantes.

On vit dans des quartiers sécurisés avec un pouvoir d’achat correct. Les frais d’école et de logement sont pris en charge par l’entreprise de mon conjoint dont la paye permet de subvenir largement aux besoins de toute la famille. Sachant que je ne gagne plus rien du tout, il le faut bien.

Dans ces deux pays, on a facilement de l’aide à la maison pour des sommes dérisoires. Des nounous, des femmes de ménage… Des personnes précieuses car c’est souvent avec elles qu’on prononce nos premiers mots dans la langue du pays et qu’on pose nos repères. Une aide qui, en ce qui me concerne, a été vitale ! Surtout au Brésil où, à mon arrivée dans le pays, je ne comprenais pas un traître mot de ce qu’on pouvait bien me raconter !

Ce qui te décourage parfois, c’est…

Le déséquilibre entre ma vie et celle de mon conjoint. Les hommes expatriés travaillent beaucoup. Très souvent, bien plus que ce qu’ils accepteraient de faire en France. Les portables sont en permanence allumés, les horaires de travail s’étendent en soirée ou tôt le matin. Il n’est pas rare que mon mari à la mission ultra spéciale (Superman à côté, c’est un petit joueur !) retourne travailler le weekend ou participe à une réunion avec les oreillettes branchées sur son ordinateur, le dimanche matin, pendant le petit déjeuner en famille ! Et je ne compte pas les déplacements où je me retrouve seule avec les enfants toute la semaine ! Je vis plus parfois avec la nourrice qu’avec mon homme ! Bref, un fossé se creuse entre moi qui suis tout le temps disponible à la maison sans travail officiel et lui qui n’y est pas souvent. Parfois cela décourage à tel point certaines familles expatriées qu’elles décident de rentrer au pays pour retrouver une vie normale. Ou dans d’autres cas, des femmes d’expat’ tombent carrément dans la dépression… se retrouvant désœuvrées et n’ayant plus que leurs enfants comme raison d’être là !

Ce qui te redonne la pêche, c’est…

D’avoir tout ce temps de libre. Pouvoir faire ce dont j’ai envie sans contrainte financière ! C’est un véritable luxe ! Sans cette pause professionnelle, je n’aurai jamais pu me lancer dans l’écriture !

Et puis mes enfants me motivent aussi ! Je passe énormément de temps avec eux ! Je partage leurs joies, leurs peines, leurs découvertes. Je les vois évoluer, j’assiste à leur apprentissage (magique !) de la langue, ou plutôt des langues l’anglais étant toujours présent dans les écoles mexicaines et brésiliennes. Et je leur enseigne le français ! Je les aide à surmonter leurs difficultés quand il le faut aussi ! Ce sont des années privilégiées qu’on vit tous les trois en expatriation. À notre retour en France, les choses seront bien différentes ! Il faut en profiter !

Il y aura des hauts et des bas. Des moments magiques et d’autres difficiles. Mais le jeu en vaut la chandelle !  C’est une expérience vitale ! Et tellement enrichissante !

Ce qui te plaît dans ton expérience d’expatriation…

Les découvertes du pays. Au Brésil, la mer était à une heure et demie de chez nous et le temps toujours au beau fixe ! Toute l’année ! C’était vraiment un cadre de rêve ! Et la faune et la flore dans ce pays sont simplement hallucinants ! Des perroquets et des toucans venaient parfois nous dire bonjour sur le toit de la maison où l’on vivait ! On pouvait facilement voir des singes et ce, même à São Paulo ou Rio ! Un pays magique !

Au Mexique, on trouve de magnifiques villes coloniales à deux heures de chez nous ! C’est un pays où à chaque coin de rue, on rencontre des guitaristes et autres mariachis qui jouent et chantent en chœur ! Dans certaines villes, la nuit, des contes sont racontés aux visiteurs par des acteurs en tenue d’époque. Ils ouvrent les portes de maisons coloniales impressionnantes qui offrent un cadre exceptionnel à leurs récits !

Les tracas de la semaine s’envolent vite à chaque fois que l’on part à la découverte du pays dans lequel on est !

Un challenge à relever?

Au Brésil, tout comme au Mexique, j’ai tout fait pour progresser en langue et surtout maîtriser la langue de la rue ! Bref, parler comme tout le monde ! Cela n’est pas évident car les femmes d’expat’ sont souvent entre elles et contrairement à leurs maris, sans collègues pour leur parler la langue du pays du matin au soir. Je me souviens que se faire des amis brésiliens, cela n’avait pas été une mince affaire ! J’avais bien plus d’amies étrangères vénézuéliennes, argentines, belges… dans la même situation que moi. Et c’est normal. Les Brésiliens, (tout comme les Mexicains aujourd’hui) ont déjà leur famille et leurs amis… et ne sont donc pas forcément à la recherche de nouvelles relations…

J’arrive demain, tu m’emmènes où en premier?

Au Brésil. À Rio de Janeiro ! Une ville magique ! Au sommet du Pain de Sucre plus exactement. Pour y admirer le coucher du soleil sur la baie de Guanabara. Un spectacle fabuleux et émouvant !

Au Mexique. À Tulum dans la péninsule du Yucatan. Des ruines mayas qui surplombent la mer bleu turquoise ! Un climat chaud et humide. Des plages de sable blanc magnifiques !

Un conseil avant de venir dans ton pays?

Ne pas trop cogiter ! Ça va être extra comme expérience ! Tout se fera tranquillement. En prenant des cours de langue dès les premiers jours et des contacts sur Facebook avec des groupes de Français de la ville pour se rassurer et avoir de l’aide. On les trouve toujours très facilement les Français à l’étranger ! Ils sont, la plupart du temps, déjà organisés et se connaissent tous !

Pour le Mexique : piment se dit  chile  [chilé] et au restaurant, toujours bien préciser «  Sin  chile ! » [sin chilé] ! (Sans piment) Et quand un mexicain dit « No piqua.» (Ça n’est pas fort.) C’est fort ! Donc méfiance !

Pour le Brésil : Quand on vous demande « Tudo bem ? » Vous répondez « Tudo bem ! » Quand vous êtes contents vous dites « Legal ! » Quand vous mangez vous dites « Tá bem gostoso ! » en levant le pouce. Et pour remercier, un « Obrigado » pour les garçons, « Obrigada » pour les filles. Et voilà ! Votre intégration est quasiment faite !

Ton endroit nature préféré, c’est…

Au Mexique, c’est La Paz sur la péninsule de Baja California. Aller nager dans le golf de Californie avec les lions de mer et les requins baleines (ce gros requin gris bleu tacheté à la grande bouche large que l’on voit dans le film d’animation Dorie ! Inoffensif, je vous rassure…) Un moment rare, impressionnant et émouvant ! Pas étonnant que le commandant Cousteau, qui y a séjourné longtemps, ait appelé ce coin du globe : « l’Aquarium du monde ».

Une spécialité culinaire?

Au Brésil : le pão de queijo : un petit pain rond au fromage délicieux. Et le jus de cajou ! J’en buvais des litres ! Le cajou est un gros fruit jaune sur lequel pousse la fameuse noix. De manière générale, au Brésil, les fruits sont un réel bonheur ! Dans ma rue j’avais des manguiers, des bananiers…

Au Mexique : la quesadilla reste mon plat de prédilection, c’est une tortilla (sorte de galette) au blé ou au maïs fourrée de fromage et de divers autres ingrédients (poulet, légumes…). Accompagnez-la d’un petit guacamole bien frais et d’un verre de mezcal (le cousin de la tequila, fait à partir de l’agave, mais pas la même que la tequila) et c’est parfait !

Une anecdote à nous raconter?

Parce qu’on n’a pas encore trop parlé de manière grivoise, voici l’une de mes anecdotes favorites. Une amie espagnole est un jour entrée dans une boulangerie à São José dos Campos et a demandé de sa voix forte : « Você tem un pao, por favor ? » Le boulanger a rougi d’un coup et ses apprentis explosé de rire. En fait les Espagnols ont du mal à nasaliser les sons brésiliens. Le pain se dit pão [paon] en portugais et non pas [pao] qui signifie « branche » et par extension « sexe » ! La malheureuse a donc demandé à ce pauvre boulanger s’il avait un sexe !

Paraty_Georgia Noël Wolinski_Lili Plume
Paraty, illustration de Georgia Noël Wolinski extraite du livre écrit par Lili Plume
Danseurs de Capoeira
Danseurs de Capoeira, illustration de Georgia Noël Wolinski extraite du livre écrit par Lili Plume

La grande aventure de l’expatriation

Un cliché d’expat’?

Ce que m’a un jour lancé une amie à mon premier retour en France : « Alors ? Elle est belle la vie là-bas ? Tu manges des mangues en bikini sur la plage ? »

Eh bien non ! Les femmes d’expat’ ne sont pas en vacances toute l’année. ! Elles ont un rôle essentiel dans une expatriation : créer les liens sociaux, intégrer la famille dans ce nouveau pays, résoudre les nombreux problèmes administratifs ou de la vie courante (et cela peut prendre un temps infini ! Surtout au Brésil !) Et dans un second temps, elles mettent en place un projet personnel ! De la couture, de la cuisine, de l’écriture… J’ai eu par exemple une amie qui enseignait le français dans un favela pas loin de São José où nous vivions au Brésil…

Un sujet tabou dont tu penses qu’il faudrait parler?

La dépression de la femme d’expat’ désoeuvrée et le burn out du mari qui travaille trop. Encore une fois, l’expatriation véhicule cette fausse idée que tout n’est que bonheur tout au long de l’année à l’autre bout de la terre. Dans un pays chaud, ou la mer n’est jamais loin. Et pourtant, comme dans la vie des non expatriés, il y a des hauts et des bas. Simplement, pas toujours pour les mêmes raisons.

Ta plus belle rencontre

Ce sont deux rencontres en fait. Les deux nineras babas muchachas faxoneiras, appelez-les comme vous voudrez, ces deux femmes qui au Brésil et au Mexique sont rentrées dans mon foyer pour m’aider (enfants et ménage) et qui sont devenues de véritables amies. Je continue d’avoir des messages affectueux remplis de « saudade » (nostalgie) et de cœurs de celle du Brésil. Quand je dis « celle », sa sœur, ses deux nièces, sa fille… bref je connaissais toute la famille ! Ici, au Mexique, c’est pareil ! C’est une famille entière qui est entrée dans nos vies.

Grâce à ces deux femmes et leurs proches, on a découvert la vraie vie brésilienne ou mexicaine. Les gens qui ne vivent pas dans des cages dorées comme nous, qui sont confrontés à de vrais problèmes sociaux, financiers… Et toujours avec un cœur et une gentillesse énormes. Ces gens-là, je ne les oublierai jamais. Je continue d’ailleurs à trouver du travail à celle du Brésil et à toute sa famille.

Si tu pouvais donner un conseil à quelqu’un qui veut se lancer dans l’aventure de l’expatriation, ce serait…

Il faut la vivre sans hésiter ! Seul ou en famille ! Il y aura des hauts et des bas. Des moments magiques et d’autres difficiles. C’est épuisant d’avoir à se réadapter à un nouvel environnement. Tout recommencer de zéro. Changer sa langue, sa maison, ses habitudes, bref ses repères. Mais le jeu en vaut la chandelle ! Rien de mieux que le voyage pour faire vaciller ses idées préconçues, évoluer, s’assouplir, s’ouvrir, découvrir d’autres cultures, d’autres paysages, d’autres façons de faire et de penser. C’est une expérience vitale ! Et tellement enrichissante !

Dans ton kit de survie, il y a….

Toujours un livre. Parce qu’au Brésil, j’ai appris à patienter ! Dans les administrations, au garage, partout ! Rien ne se règle facilement, tout prend du temps… Donc on s’assouplit, on reste calme, on s’adapte et on lit en attendant !

Google Map sur mon téléphone portable ou un GPS s’il n’y a pas d’Internet. Pour ne jamais être perdue à l’autre bout du monde !

Des lunettes de soleil. Ça fait  cinq ans que je vis avec du soleil quasiment tous les jours!

Un livre à prendre dans ses bagages ?

Le mien ! N’en cherchez pas d’autres !

Baie de RIO_Georgia Noël Wolinski_Lili Plume
Baie de Rio, illustration de Georgia Noël Wolinski extraite du livre écrit par Lili Plume
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Iguacu, illustration de Georgia Noël Wolinski extraite du livre écrit par Lili Plume

Le « Portrait chinois de Proust » de Lili Plume!

  • Ton idée du bonheur : voyage et famille
  • Ton mot préféré : c’est une expression « Ta mère la chauve ! »
  • Ton occupation feel good : soirée à deux avec mon homme ! c’est devenu si rare ! Massage dans un institut, restau et ciné !
  • Ton plat préféré : le bobun (vietnamien)
  • La prochaine chose que tu veux cocher sur ta bucket list : écrire mon tome 2 !
  • Ta lecture en cours : un Fred Vargas « Sous les vents de Neptune »
  • Ton plus beau souvenir de voyage : Rio de Janeiro
  • Ta fleur préférée : le tournesol ! Dans son champ !
  • Ton animal totem : le toucan (C’est tellement beau et coloré)
  • Ton moment créatif : l’écriture
  • Ta destination de rêve : dernièrement : l’île d’Holbox au Mexique.
  • Ta musique motivante : de la salsa
  • Ton moment de gloire : les premières critiques élogieuses de mon livre !
  • Ta devise : On ne sait pas où on va, mais on y va !

Où pouvez-vous en savoir plus sur le livre?

Lili Plume, auteure

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Georgia Noël Wolinski, illustratrice

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Merci à Lili Plume pour toutes ces informations sur sa vie d’expatriée au Brésil et au Mexique. Je suis ravie d’avoir reçu la plume de Lili et les illu’ de Georgia sur Ecolalie. Souhaitons-leur beaucoup de succès et d’épanouissement en expat’ !

Si vous aussi, vous souhaitez partager votre parcours de vie en expatriation, adressez-moi un message !


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Ma passion de la découverte m'a donné envie de partir vivre dans différents pays. De retour en France, je continue d'explorer le monde en famille. Allons à la rencontre de notre si belle planète et des autres - l'esprit ouvert et bienveillant!

2 Responses

  1. Eva

    Avec plaisir ! Lili Plume est très sympathique et ne manque pas de nous livrer quelques souvenirs vécus au Brésil et au Mexique.

  2. Lucile

    Merci pour cette interview super complete et qualitative !! J’adore les livres de Lili Plume, je suis fan de l’auteure et j’apprecie d’en apprendre plus sur sa personne.

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