Comment être confiant en parlant de son repas? L’alimentation est un sujet de société de plus en plus présent. Pour être acteur de ses repas, il est donc indispensable de se questionner dès le moment où l’on remplit son panier de courses. Cet article vous aide à reprendre le contrôle de votre alimentation!
Bien manger pour un(e) Français(e), c’est dirais-je culturel! La gastronomie, les mets fins et les repas sans fin sont un art de vivre. Je ne suis pas pour les repas qui s’éternisent mais j’apprécie ce moment convivial de détente qui ponctue la journée et permet de se retrouver ensemble (entre collègues, en famille…). Souvent la discussion passe par le thème du repas, on parle nourriture.
1. Vous discutez sereinement de votre repas
Au moment des repas, on parle souvent de ce qu’on a cuisiné ou on lit les étiquettes parce qu’on aime savoir ce que l’on mange. Et là… parfois c’est le drame! Entre les « il paraît que… », « il ne faut pas manger trop de… », « tu savais que dans le… il y a du… », l’argumentation peut devenir longue. Et votre repas, qui devait vous redonner de l’énergie au physique et au moral, peut devenir un moment peu agréable. Au lieu de vous faire plaisir, il vous fait peur, ou pire il vous dégoûte. Alors comment être confiant en parlant de son repas? L’alimentation est un sujet de société de plus en plus présent.
S’informer est le premier pas mais pas la peine d’affoler toute la tablée ou de ruiner les efforts de cuisine de votre hôte! Discutez des choix de chacun permet d’enrichir les débats.
2. C’est vous qui choisissez
Lorsqu’on cuisine soi-même, on commence par choisir les produits dont on a besoin et on peut s’informer sur leur origine. On n’est pas passif en confiant les décisions à d’autres personnes ou à d’autres marques. On est donc dans l’action.
Dans les produits dits « transformés », on ne sait pas quelles sont toutes les manipulations qui ont été faites avant d’arriver au produit fini. Pour les aliments préparés de manière industrielle, on achète le produit ou le repas tout prêt et une étiquette dessus indique ce qu’il y a dedans. Il y a souvent un tas d’ingrédients incluant des produits déjà transformés comme de la poudre d’œuf ou des légumes déshydratés. Si vous essayez de savoir ce que vous achetez, vous devrez aussi vous confronter à des choses que vous ne comprenez pas, le plus souvent des sigles ou des noms « bizarres » plutôt scientifiques.
Pour être acteur de ses repas, il est donc indispensable de se questionner dès le moment où l’on écrit sa liste de courses et de faire les choix qui vous semblent bons pour vous et votre santé. Reprenez le contrôle de votre alimentation !
3. Vous êtes en meilleure forme
Préférez les produits frais, qui contiennent plus de vitamines. Vous pourrez ensuite les cuisiner chez vous et vous maîtriserez leur transformation. Si vous choisissez des aliments déjà cuisinés, demandez-vous comment ils ont été préparés.
Les fruits et les légumes disponibles tout au long de l’année nous font perdre la notion des saisons maraîchères, on ne sait parfois plus quand on devrait en trouver, ou pas. Si vous mangez des produits locaux, vous avez déjà plus de chance qu’ils soient de saison!
4. Vous respectez l’environnement
En étant acteur, on peut ainsi être plus vigilant à son environnement et sélectionner des aliments locaux et bio.
Chacun peut se renseigner pour savoir où acheter des aliments produits dans sa région plutôt que des aliments cultivés dans un autre pays parfois très éloigné de là où ils sont vendus. Les producteurs vendent parfois directement au consommateur, nous. On limite donc l’empreinte carbone car ces aliments venus d’ailleurs sont souvent acheminés par avion ou par bateau jusque chez nous. Ainsi quand je vivais en Angleterre, j’ai boycotté les haricots verts frais quand j’ai vu dans le magasin qu’ils venaient du Kenya!!
Acheter ses produits sur un marché ou directement au producteur limite aussi le nombre d’emballages. Vous pouvez demander à ce qu’on vous mette les produits directement dans votre sac ou dans votre panier, sans même un sac en papier!
5. Vous encouragez les échanges locaux
Lorsque vous enclenchez cette démarche, vous rencontrerez des gens proches de chez vous avec qui vous pourrez entamer le dialogue et tisser des liens. Vous encouragez l’économie locale. Ces actions vous demandent un peu d’efforts au début, le temps de retrouver de nouvelles (bonnes) habitudes. Et ensuite, ce n’est plus que la routine! Pensez aussi aux casiers fermiers ouverts 24h/24h, pratiques et remplis de bonnes choses.
Tout n’est pas parfait et ce n’est pas toujours aisé de bien faire. Voici une devinette pour vous aider à tenir le cap : Comment mange-t-on un éléphant?
Réponse : Petit bout par petit bout !
On vous facilite un peu la tâche avec quelques idées de repas et de desserts testés et approuvés! Retrouvez nos recettes ici !
Eva
Je te comprends tout-à-fait. Moi-même il m’est arrivé de passer dans les rayons et de n’avoir envie de rien. Je revenais bredouille après « avoir fait les courses »! Je suis curieuse de goûter à cette recette avocat-chocolat 😉 Est-ce un dessert?
SARIANI Sabine
Nous n’avons pas ouvert de boîte de conserve depuis longtemps. Ni acheté de plats déjà cuisinés depuis jolie lurette. Nous sommes tellement désintoxiqués que lorsque nous passons devant ces rayons, je n’irai pas jusqu’à dire que nous avons un mauvais goût dans la bouche…mais pas loin. Et récemment nous avons eu l’occasion d’y « retourner », exceptionnellement, hé bien nous n’avons pas aimé et notre organisme n’a pas apprécié non plus. Il ne faut pas hésiter à tenter des mélanges intéressants, par exemple…de l’avocat et du chocolat (oui oui oui) et à utiliser ce que la nature met à notre disposition dans chaque coin du monde. Merci Eva!